Avec l’apparition de nouvelles maladies, les dépenses de santé augmentent chaque année. Elles pèsent lourdement sur le budget des ménages. Les frais supplémentaires occasionnés par des mesures de non-remboursements progressifs sont appelés reste à charge des frais de santé et il existe plusieurs types.
Définition du reste à charge
Le reste à charge des frais de santé correspond au montant des frais médicaux restant à payer suivant le remboursement de la Sécurité Sociale. Le reste à charge peut être réduit significativement avec une bonne mutuelle, mais il n’est pas forcément pris en charge par l’organisme dans un contexte de responsabilisation de la population, comme les forfaits ou les franchises. Au contraire, les remboursements peuvent être plus importants si ces derniers concernent les soins auditifs, oculaires ou dentaires et cela diminue ainsi le reste à charge par l'assuré.
Le calcul des remboursements varie toutefois en fonction des garanties présentes dans la couverture, et peut être exprimé en valeur monétaire ou en pourcentage. Il n’est donc pas rare qu’un particulier ne soit pas entièrement remboursé après l’intervention de la Sécurité Sociale, la mutuelle et autres supplémentaires santé à l’exception du reste à charge zéro, qui n’implique aucune dépense venant des assurés.
Les types de restes à charge
Il existe plusieurs types de restes à charge qui influencent sur le montant que le patient devra assumer, à savoir : la participation forfaitaire ne pouvant être remboursée afin de prévenir tout abus de consultations et la participation forfaitaire remboursable uniquement pour des frais de santé importants ; la franchise médicale qui inclut l’achat de médicament, le transport sanitaire et le paramédical. Dans certains cas, une exonération peut être possible ; les dépassements d’honoraires pour un taux de remboursement au-delà de 100 % dans la limite des garanties du contrat de l’assuré ; le ticket modérateur qui représente la partie des dépenses en santé du particulier, surtout en cas d’absence de mutuelle.
Limiter son reste à charge
Le choix d’une mutuelle offrant de bons niveaux de remboursements est notamment indispensable pour limiter le reste à charge des frais de santé. En effet, le ticket modérateur sera en mesure d’être couvert ainsi que les éventuels dépassements. Il faut souligner que le respect d’un parcours de soins coordonnés permet également de maintenir de bon taux de remboursements, mais en cas de non-respect de celui-ci, l’assuré s’exposera à une réduction de ses remboursements, et de ce fait, augmenter son reste à charge.
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